بيان الى الرأى العام المحلي و الوطني
على اثر الوقفة الإحتجاجية التي شارك فيها حشود من الموطنين و المواطنات أمام بلدية الخميسات صبيحة يوم السبت 20/06/2009 للإحتجاج على فساد العملية الإنتخابية و ماشبتها من خروقات و إنتهاكات خطيرة بالمدينة ، وقد تميزت هذه الحركة الإحتجاجية السلمية بروح المسؤولية و الإنظباط بشهادة الإطارات الحقوقية الحاضرة التي تابعت وقائعها ، لكن فوجئت هذه الأخيرة بالهجوم الوحشي ، و بدون سابق إنذار، للأجهزة الأمنية المختلفة و المدججة بالهراوات في تحد سافر للقوانين المنظمة للحق في التظاهر و لكافة إلتزامات الدولة المغربية في مجال حماية الحقوق و الحريات المنصوص عليها في الإتفاقيات و المواثيق الدولية بما يضمن الحق في حرية الرأي والتعبير، فإن الإطارات الموقعة على هذا البيان تعلن 1. تنديدها بالهجوم الوحشي على المواطنات والمواطنين الذين تعرضوا لكل أشكال العنف المادي والمعنوي والتنكيل بهم مما تسبب في إصابات بليغة نقل على إثرها بعضهم إلى المستشفى الإقليمي . 2. إستنكارها للحصار الذي ضرب على بلدية الخميسات وغلق كافة المنافذ والشوارع المؤدية إليها و الإستنفار الأمني الغير المبرر مما زرع الذعر والهلع وسط المواطنين . 3. مطالبتنا بالإفراج الفوري عن كافة المعتقلين بدون شرط أو قيد . 4. مطالبتنا بفتح تحقيق فيما جرى وتقديم المسؤولين عن الإعتداء الهمجي أمام العدالة . 5. نهيب بجميع الإطارات المحلية وكل الغيورين والمناضلين بالمدينة التحلي باليقظة لمواجهة جميع أشكال الفساد والتهميش ونهب المال العام والإقصاء الممنهج في تدبير الشأن العام المحلي . التوقيعات
· الجمعية المغربية لحقوق الإنسان فرع الخميسات · جمعية المحامين الشباب بالخميسات · الشبكة الأمازيغية من أجل المواطنة · الخيار اليساري الديمقراطي القاعدي اللجنة المحلية · النهج الديمقراطي اللجنة المحلية · الحزب الإشتراكي الموحد
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" LES COMMUNALES " VERS LIBRES AU RYTHME DES ELUS :
DES PARTIS, DES VOIX, DES FEMMES ET DES ÉLUS
dans un pays fier de ses cultures authentiques, de son ouverture à la modernité et de son exercice quotidien des libertés publiques et de la démocratie
SLOGANS
Populistes et démagogues,
Cicérons, prophètes et Catons
Les orateurs, leurs voix perdues déjà,
Valsent sur les rêves d’un peuple ébahi.
Aux sons des mirages et des vents,
Que leurs paroles de justes colportent,
Ils instillent leurs rêves et nourrissent
Les électeurs candides, de partages
De communions et de vœux probes !
Demain, promesses des futurs leaders,
Ces décideurs que les dieux ladres
Nous envoient, les gens seront fiers
De leurs propos vertueux !
Sénateurs en herbe, arrivistes,
Prédateurs pourris, ou simples
Les mains tressées en croix pudique,
Affairistes, les malfrats pécuniaires,
Se sont vendus à la bourse du jour.
Invités de la dernière heure,
Ivres de leurs jeunes réalisations,
Attirés par le lucre et les abus,
Sinon la ripaille au nom des amis,
Ils valsent et se congratulent !
Ils sont l’envolée lyrique, l’orgueil,
Le baume et la richesse et la foi,
Tel est le message communal divin,
Qui gicle de ces érections,
Pour dorloter et endormir certains,
Dans la nudité, la liesse de leur ivresse !
!
LES RATS DU BATEAU
D’autres pensent qu’ils sont le Virus inoculé,
La créature mutante, la pandémie cochonne,
Le tsunami des cieux qui va les acculer !
L’édit, l’arrêt du destin, unit et rassemble
S’accouple, coïte, sanctionne et complote !
Bénédiction au poing, les vents en sa faveur,
Le chéri des dieux, désormais videur,
Est la vague des marées qui va laminer
Sans répit, sans frontières ni tabous,
Le musée hétéroclite des articles rouillés,
Et sauter leurs coffres et verrous !
Génome virulent, compresseur intrépide,
Le tracteur lubrique, par la force de cet âge,
Obsessif, génial, avec l’art et la rage,
Envoute et harcèle, immole et spolie.
Rien ne lui résiste dans l’œuvre didactique
Il unit par le droit, arrache de front,
Met face à face, la justice et l’intérieur.
Et sa grande manière, son push
Ses libertés le rendent supérieur !
C’est le conte où la bannière étoilée s’effrite :
Les secousses ravinent les côtes,
Le navire tangue en entamant sa croisière,
Pour tenter de tenir seul la hampe
Sur les sables où elle est trempée
Le capitaine tient avec force amis la barre !
Ivre de sa route, qui va droit, sans virage,
Le bateau, malgré sa belle allure, chavire !
Sauve qui peut, c’est le naufrage !
Et courent et se sauvent en premier, les rats !
Quand s’agrippent aux us les hommes,
Espiègles, les rats sont ce qu’ils sont,
Des êtres intelligents à la nature friponne !
Les rats ne sont pas des moutons,
Pour sauter de l’espèce, les barrières,
Les rats savent que ce ne sont que des rats !
Versatiles, obséquieux, délateurs et veules
Les schizophrènes n’ont pas de nation !
Culture acquise dans les nids ou les langes,
Leur intelligence est sans partage !
Opportunisme ou courage, instinct ?
Complaisante mouvance, connivences,
Où sont les leaders du non ! ?
Dans ce monde frelaté des relations
De la gente ratine !
L’immunité innée
Protège les nantis, vaccinés par nature,
Les hommes les plus puissants,
Pour garder leur emblème, le pognon,
Arrachent aux arrivistes les strapontins !
Céder ou mourir, s’opposer et frémir !
Ils préfèrent adorer le messie,
Même si c’est le diable ou l’apostat,
S’il les protège de l’apocalypse !
Le fils du nouveau dieu est né !
L’élu est descendu d’olympe, à pied.
C’est son jour de régner et sa fête
Pour immoler, en grande vénération,
Pour unir vieilles et jeunes générations.
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LA FEMME ICÔNE
http://www.hillow.net/modules/videos/video-maroc-voter-tractoor-kaoutar-benhamou-a-u-a-u-i-a-a-u-v1354-c9.html
Élire ses membres n’est pas incestueux,
Car élire c’est hisser l’élu et l’élever,
Un genre d’érection pour l’homme tout entier
Sans besoin de médocs ni de drogues !
Le dresser pour bondir, défoncer et rugir,
Arracher, donner et prendre sans faillir
Encadrer, guider, gérer pour parvenir
À vivre en commun et se développer !
Aimer, avoir, être, sembler, paraître,
Seins prolifiques, essence du maître,
Phares, fruits, idéal de la jeunesse,
Au demeurant la santé est ivre de lait,
De pain, de jeux et de joies d’être.
Il n’y qu’à voir pour admirer l’élégie,
Ses mamelles prometteuses, d’orgies
Messianiques et du feu de Prométhée !
L’idole, la future icône du messie,
La créature, mascotte magnifique,
Sirène hissée sur le tracteur, l’effigie
Se gargarise d’audace et s’impose.
Ulysse sur son mât conquiert Troie :
Assise sur le trône que l’ami exhibe,
Vénus au volant, la verve agricole,
Se frotte d’aise sur l’échine du moteur.
Cet amour de la terre n’a ni clan ni saison,
L’icône appartient désormais au peuple,
Il en a envie, il voudra pour elle voter :
L’image de la vierge a séduit l’univers,
Récoltée d’été elle sèmera au printemps !
URNES
Dans chaque quartier, chaque ville,
Il y a une belle aussi transparente,
Une femelle exubérante en boîte
Un symbole qui représente cet air
Un programme, une vertu en soi !
Une image de livre, de balance,
De lampe, de faucille ou de lance
Un quolibet divers chargeant le nombre
Des partis effarants quand cinq suffisent…
Des symboles, le meilleur serait l’urne !
La vulve et l’utérus de la démocratie,
La matrice féconde, la mère des hommes
Et des femmes, émancipés et libres !
LE TOURNIS ou LA GRIPPE COCHONNE
Le ventre, fidèle miroir, repu d’ex-voto,
De bulletins de confiance chargés d’appels,
Accrochés à l’espoir comme des talismans,
Requière transparence et loyauté.
La constance de l’allégeance,
Qui proscrit les actes de trahison,
Interdit la voltige et la transhumance,
Sans l’usage de l’éthique et de la raison !
Les adeptes du renouveau, lubriques
Laquais du dieu Satan et son ouvrage,
Versatiles vampires, zélotes ailés,
Narguent pour le biaiser le rôle
Et la tenue éthique du gouvernement…
Comme des nuages de mouches,
Ils fondent sur les ruines du mourant
Pour occuper en maîtres le cercueil
Promis déjà à son commencement !
La cuirasse fêlée, le flanc à découvert,
Sourdent les dernières lochies,
Et le remplacer devant le maître
Est une affaire opportune de voix !
Des bancs de requins, des reptiles pervers,
Soufflant le feu de leurs échos putrides,
Les frasques humides de virils désirs,
Ultimes nuisances, des riches parvenus
Sombres désirs, vices ou voluptés,
Les encenseurs, scélérats en sursis,
Questeurs, parrains et protecteurs,
Les flagorneurs des pans de djellaba
Adorent le nouveau dieu des vivants,
Chargé qu’il est des encens de l’Olympe !
Après harangues, arnaques et passions,
Les thuriféraires sortis de leurs caveaux
Le sang de leurs richesses saillant des crocs
Chantent les bienfaits de la chose publique,
Et les vertus de l’ambivalente démocratie
DES NUAGES DE TRACTS
Credo commun de programmes invisibles,
Ils veulent changer le chaos, tel est leur slogan.
Malgré les doutes, la dérision, le suspense,
La caravane du tracteur fonce et passe !
Des milliers d’arbres sont anéantis
Ils jonchent les rues, sous le souffle des vents.
Les photos obstruent les bouches d’égout
Qui faute de voter, crient vengeance !
Feuilles et affiches, promesses frénétiques,
Les images virtuelles, serments d’un instant,
Meurent sous les traces des pneus et des pas.
Ils partent en fumée présageant à la ville
« Le pire qui nous attend »et prédisent le mal
Aux citoyens ingrats opposés au vote !
REQUÊTES AUX HAUTORITÉS*
Ils sont élus, ils sont tous là,
A maugréer, à vociférer, à insulter,
A demander à cor et à cri, des comptes
Aux plus justes des Hautorités* !
Après promesses, festins et leurres
Ce matin ils sont à se disputer
Moins laudateurs et plus hautains
Devant les baladiyates, les comm